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La mutation des CTP en CT

Crées en 2007, les CTP sont vite devenus indispensables. Ils ont été un lieu où se sont révélées les attaques contre nos statuts. Les élus syndicaux en ont fait un outil de dénonciation de ces attaques et de lutte pour la défense des personnels. Le changement de fonctionnement des CT ne leur enlève pas pour autant leur rôle. Les chefs d’établissements devront toujours leur soumettre toutes les décisions concernant les personnels : règles de gestion des carrières, recrutements, charges de services, conditions de travail, politique de l’établissement, hygiène et sécurité, parité femmes-hommes, action sociale, prise en compte du handicap, etc. Des documents clé pour l’établissement comme le bilan social et le rapport hygiène et sécurité doivent leur être présentés chaque année, permettant un contrôle des problèmes existants et des actions engagées.

Les statuts en danger

Ces élections se déroulent dans un contexte d’attaques contre la fonction publique. Le recours aux agents non titulaires et les externalisations de services augmentent avec la loi LRU et les RCE, les recours aux appels d’offre liés à l’ANR et au Grand Emprunt (EquipeX, LabeX, IdeX). Les audits Révision Générale des Politiques Publiques dans les organismes de recherche mettent en cause l’emploi. Le maigre dispositif actuel de titularisation concerne très peu d’agents, ce qui rend plus que nécessaire la bataille pour obtenir la stabilisation des collègues en place et une titularisation du plus grand nombre possible de collègues contractuels. Il faut aussi imposer des salaires, des carrières et des conditions de travail corrects pour tous.

La déréglementation de la gestion et des charges de service des personnels fonctionnaires se poursuit. La redéfinition de l’ensemble des corps dans un Référentiel des Métiers annonce l’abandon de la notion de qualification et du recrutement par concours, et un pouvoir renforcé des directeurs du personnel. De plus, la loi « mobilité » de 2009 autorise le licenciement des fonctionnaires en cas de restructuration des services.

Souffrance au travail, comportements autoritaires de responsables locaux que la réglementation nationale n’entrave en rien lorsqu’elle existe… harcèlement, refus de titularisation, non-renouvellements abusifs de contrats se multiplient. Le ministère se borne à diffuser des « guides de bonnes pratiques ». Le respect du droit et les réglementations locales deviennent un véritable enjeu.

La FSU combattra résolument ces dérives au sein des CT comme par l’action collective nationale et dans les établissements

Des élus FSU combatifs pour la défense de tous

Dans le mandat précédent, les représentants FSU ont été les porte-paroles de l’ensemble des collègues, BIATOSS, ITA, enseignants, enseignants-chercheurs et chercheurs. Ils ont combattu l’individualisation de la gestion des personnels, basée sur des primes au mérite, des avancements à la tête du client, et une mise en concurrence exacerbée.

Vos représentants FSU ont ainsi lutté contre un centralisme trop souvent inefficace et un système de primes inégalitaires. Le CTP sortant a par exemple voté contre le regroupement des moyens informatiques dans une DSI centrale trop souvent éloignée des besoins de proximité. Dans un autre domaine, celui du recrutement des enseignants-chercheurs, nos actions répétées ont aussi permis d’aboutir à l’abandon des dispositifs inégalitaires de chaires inter-organismes.

Des élus FSU qui s’engagent

Dans le mandat à venir, nous nous battrons pour

  • des mesures concrètes de résorption de la précarité, la stabilisation des collègues actuellement sur emplois précaires, en leur accordant des conditions de carrière et de travail similaires à celles des personnels titulaires et l’interdiction de recrutement de nouveaux précaires,

  • un plan pluriannuel de création d'emplois de titulaires correspondant aux titularisations et aux besoins nouveaux pour favoriser la réussite des étudiants, répondre aux besoins de la recherche et améliorer les conditions de travail de tous,

  • promouvoir l’égalité femmes-hommes concernant l’emploi, les carrières et les statuts,

  • des règles de gestion des carrières définies en concertation, écrites, claires et connues de tous, et non la généralisation du recours à des salaires différenciés,

  • l’intégration des primes au salaire, et, dans cette attente, pour que les primes existantes soient réparties démocratiquement et de façon équitable entre l’ensemble des agents,

  • le respect de l’indépendance pédagogique et scientifique des personnels d’enseignement et de recherche, un système démocratique, collégial et transparent de répartition des services et d’équivalence des tâches, la réduction des tâches administratives des personnels d’enseignement et de recherche,

  • l’amélioration de la santé et la sécurité au travail, et la prise en compte du handicap dans le travail,

  • la mise en place de cellules « harcèlement-souffrance » émanant du CHSCT et de politiques de lutte contre la souffrance au travail.

Attachés à la préservation des statuts nationaux, les élus FSU s’opposeront à la prolifération de dispositions locales tendant au clientélisme, au favoritisme et à l’autoritarisme. En particulier, ils s’opposeront à tout détournement de l’évaluation des enseignements en une évaluation locale des enseignants-chercheurs. Ils feront en sorte que soient largement diffusées à tous les personnels les délibérations du CT et les suites données par l’administration.

La défense de la fonction publique et la préservation du service public dans l’enseignement supérieur sont un combat majeur nécessitant la mobilisation de tous les collègues. Au sein du CT, les élus FSU relayeront ce combat et feront tout pour le renforcer. Les listes FSU comportent des collègues de toutes catégories, des femmes et des hommes qui vous défendront et relaieront les discussions et délibérations du CT auprès des élus des autres Conseils.

 

BIATOSS & ITA, enseignants-chercheurs, enseignants, chercheurs, titulaires et contractuels

Le jeudi 20 octobre, participez tous à la lutte pour le service public en votant

FSU

Liste des candidats FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB)

 

1

LEREDDE YANN

SNESUP-MCF-FDS

11

TORRES JEREMIE

SNESUP-MCF-IUT

2

MURAY NICOLE

SNASUB-SECRETAIRE-IUFM

12

MONFORT PATRICK

SNCS-DR-CNRS-ECOSYM

3

ROCH PHILIPPE

SNCS-DR-CNRS-ECOSYM

13

VIDAL VINCENT

SNASUB-ADJ. TECHNIQUE-IUFM

4

ALART PIERRE

SNESUP-PR-FDS

14

JOAB MICHELLE

SNESUP-PR-FDS

5

ALIAGA ISABELLE

SNESUP-PRAG-IUFM

15

SUAREZ ELIE

SNASUB-ADMINISTRATIF-IUFM

6

LEGRAND REMI

SNESUP- MCF-FDS

16

BERRY VINCENT

SNESUP-PR-POLYTECH

7

CHABANNE JEAN-CHARLES

SNESUP-PR-IUFM

17

COUBES ANNE

SNESUP-PR. CERTIFIE-IUFM

8

CALAS SYLVIE

NON SYNDIQUEE-MCF-IUT

18

CAÑADAS PATRICK

SNESUP-MCF-FDS

9

GLEYSE JACQUES

SNESUP-PR-IUFM

19

GIBERT BENOIT

SNESUP-MCF-FDS

10

GUASCH CATHY

SNESUP-MCF-IUT

20

DESCHACHT DENIS

SNCS-DR-CNRS-LIRMM